🌱 Avant de savoir faire, il faut vouloir comprendre
En formation, on parle souvent de niveau.
Mais avant le niveau, il y a l’élan.
Celui qui fait qu’un stagiaire s’assoit le matin en se disant :
“Aujourd’hui, je veux comprendre.”
C’est ce petit déclic intérieur : la motivation, qui déclenche tout le reste.
Parce qu’avant d’apprendre à faire, il faut vouloir apprendre.
Chez Asbéo, on le voit à chaque session : les stagiaires les plus rapides à progresser ne sont pas ceux qui ont le meilleur bagage, mais ceux qui ont envie d’être là.
🎯 Quand la motivation change tout
Prenons deux stagiaires, dans une même formation Excel.
- Le premier a été “envoyé” par son entreprise.
- Le second s’est inscrit pour mieux suivre son activité d’autoentrepreneur.
Le premier suit les consignes. Il exécute, coche les étapes, fait ce qu’on lui demande.
→ Il est présent et sérieux, mais n'a pas envie d'être là.
Le second pose des questions, cherche des raccourcis, teste d’autres formules.
→ Il est également présent et sérieux, mais lui a envie d'être là.
Même contenu, même formateur… mais deux apprentissages radicalement différents.
Parce que le second n’apprend pas “Excel” - il apprend pour lui.
La différence n’est pas dans la technique, elle est dans l’intention.
🧠 Ce que disent les sciences de l’apprentissage
Les neurosciences confirment ce que tout formateur Asbéo observe :
Le cerveau retient mieux ce qui a du sens pour soi.
Autrement dit, il n’y a pas d’apprentissage sans engagement émotionnel.
Quand un stagiaire comprend le pourquoi, il apprend.
L’attention s’active, la mémoire s’ancre, la persévérance augmente.
Apprendre sans motivation, c’est comme taper du texte sans regarder l’écran : on bouge les doigts, mais on ne sait pas pourquoi.
💡 Nourrir la motivation en formation bureautique
1. Relier chaque compétence à une utilité concrète
Plutôt que de dire :
“On va apprendre les styles dans Word.”
Le formateur Asbéo commence souvent par :
“Imaginez que vous devez rédiger un rapport de 10 pages que votre responsable doit pouvoir mettre à jour sans tout casser.”
Et soudain, les yeux s’allument.
Les “styles” ne sont plus un chapitre abstrait, mais un outil de gain de temps.
Le besoin précède la compétence.
2. Créer des réussites visibles
Dans Excel, un stagiaire débute parfois en disant :
“Je ne suis pas doué pour les formules.”
Une heure plus tard, il réussit à calculer automatiquement un total avec une fonction SOMME.
Le formateur lui dit simplement :
“Regarde, tu viens de le faire.”
Ce petit moment de fierté vaut plus qu’une démonstration parfaite.
La motivation naît de la preuve de progression, pas de la promesse de performance.
3. Encourager la curiosité plutôt que la perfection
En PowerPoint, certains stagiaires bloquent :
“Je n’arrive pas à aligner tous mes éléments parfaitement.”
Le formateur sourit et dit :
“Lance le diaporama et regarde si ça a un réel impact sur ton message.
Si ça n’en a pas, un petit pixel de décalage n’a pas vraiment d’importance.”
L’apprenant respire, se détend, retrouve du plaisir à créer.
Le perfectionnisme s’efface, la curiosité revient.
Et c’est souvent dans ce relâchement qu’il découvre, presque sans s’en rendre compte, les fonctions d’alignement automatique.
4. Donner de la liberté dans un cadre clair
La motivation grandit quand l’apprenant sent qu’il a une marge d’initiative - mais pas quand il doit tout inventer.
Chez Asbéo, on ne dit pas :
“Faites comme vous voulez.”
Cela deviendrait vite un cauchemar… pour tout le monde.
À la place, on propose un cadre précis avec un espace d’adaptation :
“Reprenez cet exercice, mais personnalisez-le. Vous pouvez choisir vos propres couleurs, une autre police qui vous plaît davantage, ou télécharger une autre image parmi celles proposées dans votre dossier de travail.”
L’apprenant reste guidé, mais se sent acteur.
Il ne sort pas du chemin, il l’emprunte à son rythme.
Et c’est souvent à ce moment-là qu’il réalise que la compétence n’est pas seulement de “savoir faire”, mais aussi de comprendre pourquoi on le fait.
🔁 La boucle vertueuse : envie → essai → réussite → confiance → Nouvelle envie
La motivation précède la compétence, mais une fois la compétence acquise, elle renforce la motivation.
C’est un cercle vertueux :
Envie → Essai → Réussite → Confiance → Nouvelle envie.
Chaque réussite nourrit la suivante.
Chaque difficulté devient un défi, pas une preuve d’échec.
Et c’est ainsi qu’on voit naître, en l’espace de quelques jours, des phrases comme :
“Je n’y arriverai jamais”
devenir
“Finalement, ce n’était pas si compliqué avec de la pratique et de bonnes explications.”
🌿 En conclusion
La motivation n’est pas un luxe, c’est le point de départ de tout apprentissage durable.
Elle précède la compétence, la provoque, la façonne.
Le rôle du formateur n’est pas seulement de transmettre un savoir, mais d’allumer cette flamme intérieure : celle du sens, de l’envie, de la fierté d’y arriver.
Et quand la motivation grandit, la compétence suit toujours.
Pas l’inverse.
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