Une formation n’a de valeur que si elle change vraiment les pratiques. Découvrez comment ancrer durablement les apprentissages, transformer vos savoirs en compétences et faire de chaque formation un levier de performance durable.
La plupart des formations échouent.
Pas parce qu’elles sont mal conçues, mais parce qu’elles s’arrêtent trop tôt.
On confond souvent savoir et compétence.
Le savoir, c’est ce qu’on comprend.
La compétence, c’est ce qu’on fait, sans réfléchir, naturellement, dans le flux du travail.
1. Le piège de la “formation instantanée”
On vit dans un monde d’immédiateté.
On veut apprendre vite, consommer vite, maîtriser vite.
Mais l’apprentissage, lui, n’obéit pas à la vitesse du clic.
Prenons un exemple concret :
Christelle, assistante commerciale, suit une formation d'une journée sur Excel.
La semaine suivant la formation, elle ouvre un tableau de suivi client et… bloque.
Elle se souvient vaguement de la fonction RECHERCHEV, mais pas de la syntaxe exacte.
Résultat : frustration, perte de temps, et retour aux vieilles habitudes.
Ce n’est pas la faute du formateur ou de la formatrice.
C’est la faute du modèle.
Le cerveau a besoin de répétition, d’application et d’émotion pour ancrer durablement une compétence.
Sans cela, 80 % du contenu s’efface en deux semaines.
C’est prouvé, et c’est dramatique, surtout quand la formation a coûté du temps, de l’argent et de l’énergie.
2. La différence entre apprendre et s’entraîner
Un sportif ne devient pas champion parce qu’il a lu un livre sur la course.
Il le devient parce qu’il court chaque jour.
C’est la même chose pour la formation professionnelle.
Une bonne formation n’est pas un “événement”, c’est un processus d’entraînement.
Chez Asbéo, on observe un point commun chez tous les apprenants qui réussissent :
Ils mettent en pratique immédiatement ce qu’ils ont appris.
Exemple :
Julien, en reconversion, suit une formation Word Intermédiaire.
Le soir même, il reprend son CV, applique les styles, insère un sommaire automatique.
Ce geste banal devient une victoire : il a transformé un savoir en compétence.
Autre cas :
Sonia, responsable RH, suit une formation Excel : Tableau de bord et KPI pour apprendre à construire un tableau de bord Excel.
Dès le lendemain de sa formation, elle met en place une première version dans son entreprise.
C’est imparfait, mais concret. Et c’est exactement ce qu’il faut pour ancrer les notions apprises en formation.
Ces micro-victoires créent de vrais changements de posture.
Elles donnent envie de continuer, de tester, d’améliorer.
Et c’est là que la compétence s’installe.
3. Le rôle décisif de l’environnement
Apprendre seul, c’est difficile.
Apprendre dans un environnement qui valorise la pratique, c’est transformateur.
➡️ Quand un manager dit :
“Tu veux tester ce que tu as vu en formation ? Vas-y, on ajuste ensuite.” : l’apprentissage devient collectif.
➡️ Quand un service RH bloque deux heures par semaine pour expérimenter un nouvel outil, les acquis deviennent des réflexes.
➡️ Quand une entreprise célèbre les progrès (même minimes) plutôt que de sanctionner les erreurs, les compétences se multiplient.
➡️ Et du côté des particuliers, c’est pareil :
Se réserver 15 minutes chaque soir pour refaire un exercice ou tester une fonctionnalité sur Excel, c’est le meilleur investissement possible.
L’apprentissage ne s’arrête pas à la porte de la salle ou du visio.
Il commence après.
4. Transformer l’intention en action
Alors, comment passer de la théorie à la maîtrise ?
Voici trois leviers simples, que nous appliquons dans toutes nos formations :
- Appliquer immédiatement une notion apprise à une tâche réelle.
Exemple : après une formation PowerPoint, refaire une diapo interne avec les nouvelles règles de mise en page.
- Répéter régulièrement les gestes pour créer l’automatisme.
Exemple : chaque vendredi, créer un nouveau graphique Excel à partir de données différentes.
- Mesurer sa progression (même de façon simple : avant / après).
Exemple : comparer un document Word “avant formation” et “après formation” pour visualiser les progrès concrets.
Ces trois gestes suffisent pour transformer une formation “suivie” en compétence “acquise”.
5. Le mot de la fin
La formation ne vaut que par ce qu’elle change.
Et ce qu’elle change ne se mesure pas en slides parcourus, mais en gestes nouveaux, en idées concrètes, en autonomie retrouvée.
Apprendre, ce n’est pas écouter.
C’est agir différemment.
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